Canada 150

June 01, 2017

À l'occasion du 150e anniversaire de la Confédération, nous avons émis pour la toute première fois 10 timbres en forme de feuille d'érable.

Plus forts ensemble

L'émission Canada 150 souligne 10 moments marquants de notre pays. Ces timbres spéciaux reproduisent des événements rassembleurs qui nous ont fait progresser et ont réaffirmé notre fierté d'être Canadiens. Parmi le large éventail de progrès sociaux, d'innovations et d'autres réalisations importantes des 50 dernières années depuis le centenaire du pays en 1967, nous avons sélectionné 10 moments et réalisations historiques qui ont présenté au monde un Canada dynamique et prospère.

Il ne fait aucun doute que les Canadiens ont beaucoup à célébrer en ce 150e anniversaire de la Confédération. Nous sommes un modèle de tolérance et de diversité pour le monde entier, ce que reflètent d'ailleurs certains des 10 thèmes choisis. À l'occasion de notre 100e anniversaire, nous nous sommes présentés comme un pays voué au progrès, et lors des cinq dernières décennies, nous avons démontré nos talents de constructeurs, de créateurs et d'inventeurs, réussissant toujours à nous hisser au sommet. Nous nous sommes démarqués dans de nombreuses sphères d'activité, qu'il s'agisse de la science, du sport, du leadership, pour n'en nommer que quelques-unes. Notre capacité à exceller fait partie intégrante de cette émission de timbres.

Pour célébrer le 150e anniversaire du Canada avec vous, nous avons créé ces 10 magnifiques timbres en forme de feuille d'érable soulignant des moments forts de notre histoire, et nous avons également organisé des dévoilements partout au pays. Ainsi, nous avons pu témoigner de notre fierté en tant que Canadiens : c'est ensemble que nous avons accompli nos plus grandes réalisations, et ensemble que nous relèverons les défis que l'avenir nous réserve.

Soyez de la fête et consultez notre site Web pour voir des vidéos, des entrevues et des articles qui relatent nos dévoilements de timbres partout au Canada. postescanada.ca/150canada

Stamp Specifications

  • Produit # : 414048111
  • Présentation : Carnet de 10 timbres
  • Prix : 8,50 $
  • Produit : Carnet de 10 timbres
  • Valeur : 10 x timbre PermanentMC (régime intérieur)
  • Format : 40 mm x 40 mm (emporte-pièce f. d'érable)
  • Tirage : 500,000
  • Procédé d'impression : Lithographie en 6 couleurs

Magasiner


  • Produit # : 414048111
  • Présentation : Carnet de 8 timbres
  • Prix : 8,50 $
  • Produit : Carnet de 8 timbres (Le mariage égal)
  • Valeur : PermanentMC (régime intérieur)
  • Format : 40 mm x 40 mm (emporte-pièce f. d'érable)
  • Tirage : 200,000
  • Procédé d'impression : Lithographie en 6 couleurs

Magasiner


  • Produit # : 414052111
  • Présentation : Carnet de 8 timbres
  • Prix : 6,80 $
  • Produit : Carnet de 8 timbres (Le Nunavut)
  • Valeur : PermanentMC (régime intérieur)
  • Format : 40 mm x 40 mm (emporte-pièce f. d'érable)
  • Tirage : 100,000
  • Procédé d'impression : Lithographie en 6 couleurs

Magasiner


  • Produit # : 404048107
  • Présentation : Carnet de 10 timbres
  • Prix : 8,50 $
  • Produit : Feuillet de 10 timbres
  • Valeur : 10 x PermanentMC (régime intérieur)
  • Format : 155 mm x 210 mm (circle perforations)
  • Tirage : 80,000
  • Procédé d'impression : Lithographie en 6 couleurs
  • Gomme : APV

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  • Produit # : 414048131
  • Présentation : Enveloppes du premier jour d’émission (jeu de 10)
  • Prix : 16 $
  • Produit : L'Expo 67, La route Transcanadienne, La Série du siècle, Le Marathon de l'espoir, Le Canadarm, La Constitution, Le Nunavut, Le mariage égal, Les Jeux olympiques, La gloire paralympique
  • Valeur : PermanentMC (régime intérieur)
  • Format : 190 mm x 112 mm
  • Tirage : 10,000
  • Lieu d'oblitération : Ottawa ON
  • Design : Subplot Design Inc.
  • Photos : L'Expo 67 - Arcaid, UIG, Getty Images. La route Transcanadienne - Jay Beiler, dreamstime.com. La Série du siècle - Frank Lennon, Toronto Star, Getty Images. Le Marathon de l'espoir - La Presse canadienne. Le Canadarm - avec la permission de la NASA et de l'Agence spatiale canadienne. La Constitution - Bibliothèque et Archives Canada. Le Nunavut / ᓄᓇᕗᑦ - Clare Kines Photography. Le mariage égal - Roberto Machado Noa, LightRocket, Getty Images. Les Jeux olympiques - epa european pressphoto agency b.v., Alamy Stock Photo. La gloire paralympique - Ezra Shaw, Getty Images.

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L'Expo 67

Le complexe d'Habitat 67 conçu par l'architecte de renommée internationale Moshe Safdie est l'attraction principale lors de la très populaire exposition universelle de Montréal.

Pour bien des Canadiens, le point culminant des célébrations du centenaire du Canada a été l'un des plus grands rendez-vous mondiaux du XXe siècle : l'Expo 67.

L'Expo a transformé Montréal et elle a ébloui le monde entier pendant six mois. Alors que le Canada ne comptait que 20 millions d'habitants, plus de 50 millions de visiteurs sont venus dans la métropole pour admirer les impressionnants pavillons de 62 pays. L'événement a attiré de nombreuses personnalités de l'époque, notamment Sa Majesté la reine Elizabeth II, la princesse Grace de Monaco et Bing Crosby.

« C'était un rendez-vous culturel extraordinaire, une véritable réussite économique, un événement technologique historique et une ère de grand optimisme au Canada », a souligné Moshe Safdie, l'architecte d'Habitat 67, lors du dévoilement du timbre qui a eu lieu au célèbre complexe d'habitation le 27 avril 2017, 50 ans après l'ouverture de l'Expo 67. « Les gens croyaient qu'un avenir meilleur se dessinait devant nous et qu'on pouvait tous y contribuer. »

Une photo d'Habitat 67 orne le timbre. Le complexe résidentiel reflète toujours l'architecture futuriste de l'Expo 67 et son thème, « Terre des hommes ». Sa conception modulaire était inspirée de sa devise « Un jardin pour tous ». Habitat 67 constituait les premiers pas vers l'humanisation des immeubles à grande échelle. La création de Moshe Safdie est vite devenue un incontournable dans le monde de l'architecture et elle lui a permis d'entamer une brillante carrière internationale.

Un demi-siècle plus tard, l'héritage de l'Expo 67 est toujours bien visible à Montréal. Les gens se souviennent encore de cet événement historique qui a fait rayonner le Canada sur la scène internationale.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/expo67


La route Transcanadienne

Sa construction commence en 1950 et se termine en 1971. Cette route, qui s'étend sur 8 000 kilomètres, occupe une place particulière dans le cœur des voyageurs qui l'ont empruntée, de St. John's à Victoria.

Durant la période prospère qu'a connue le Canada après la guerre, davantage de familles avaient une voiture et les gens prenaient de plus en plus souvent la route pour le travail ou le plaisir. Mais à l'époque, il n'y avait pas encore d'autoroute qui reliait St. John's (T.-N.-L.) à Victoria (C.-B.).

La route Transcanadienne a joué un rôle crucial dans le développement du Canada. Cette route pavée d'aventures, de rêves et d'histoires traverse les 10 provinces et elle est reliée à plusieurs routes qui mènent au Yukon, aux Territoires du Nord-Ouest et aux États-Unis. Elle relie notre pays et ses habitants physiquement, culturellement, économiquement et symboliquement.

Cet exploit d'ingénierie qui s'étend sur près de 8 000 kilomètres est l'une des plus longues routes nationales au monde. Sa construction s'est amorcée en 1950 et la route a été inaugurée officiellement en 1962, mais elle n'a été achevée qu'en 1971.

De nombreux Canadiens, notamment de jeunes artistes émergents, des entrepreneurs et des athlètes ont emprunté la Transcanadienne pour aller réaliser leurs rêves. C'est ce qu'a fait la vedette de la musique country Dean Brody pendant des années, y parcourant des milliers de kilomètres. Pendant sa tournée, Brody a participé au dévoilement du timbre le 16 mai dernier à Regina. Celui-ci s'est déroulé le long de la Transcanadienne à l'une des installations du Brandt Group of Companies, l'une des nombreuses entreprises à utiliser au quotidien cette route.

Aujourd'hui, la route Transcanadienne, qui se distingue par ses panneaux de signalisation verts ornés d'une feuille d'érable blanche, permet toujours aux Canadiens d'explorer leur vaste pays et d'apprendre à connaître ses habitants.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/transcanadienne


La Série du siècle

En pleine guerre froide, un affrontement légendaire se livre sur la glace. Les plus grands joueurs canadiens de hockey affrontent les champions olympiques et champions du monde de l'Union soviétique.

C'était une guerre froide sur la glace, un tourbillon d'émotions pour notre pays et du hockey comme on n'en avait jamais vu.

La Série du siècle de 1972 opposant le Canada à l'URSS a captivé les Canadiens. Pendant des années, les meilleurs joueurs du Canada, tous des professionnels, n'ont pas eu le droit de se mesurer aux meilleurs amateurs au monde, les Soviétiques, qui étaient champions olympiques et champions du monde. Les partisans canadiens étaient convaincus qu'un tel affrontement hisserait facilement le Canada au sommet du sport.

La Série du siècle de huit parties leur a toutefois montré que ce n'était pas gagné d'avance. On s'attendait à ce que les meilleurs joueurs professionnels du pays, qui formaient pour la toute première fois Équipe Canada, gagnent aisément toutes les parties. Mais ce qui devait être un jeu facile est plutôt devenu un combat de titans.

Le premier match a eu lieu au Forum de Montréal le 2 septembre 1972. Équipe Canada a marqué deux buts en début de partie, mais les Soviétiques n'ont pas cessé de multiplier leurs attaques. À la deuxième période, les Canadiens ont commencé à tirer de l'arrière et ils ont fini par perdre le match 7 à 3. Leurs partisans étaient bouche bée. Lors du deuxième match à Toronto, Équipe Canada l'a remporté 4 à 1. Puis, la troisième rencontre à Winnipeg s'est soldée par une partie nulle de 4 à 4. À bout de souffle, Équipe Canada a perdu le quatrième match à Vancouver avec un pointage de 5 à 3. Les huées des partisans canadiens ont poussé l'attaquant centre Phil Esposito, exaspéré et épuisé, à prendre la parole devant les caméras à la fin du match. Son discours inspirant a réussi à raviver la flamme au pays et à redonner confiance aux Canadiens.

C'est à Moscou qu'ont eu lieu les quatre dernières parties de la série. Encouragée par près de 3 000 partisans canadiens venus la soutenir à Moscou, Équipe Canada a remporté les trois derniers matchs. Le but gagnant de chacune de ces victoires, y compris celui du huitième et dernier match, a été marqué par l'ailier Paul Henderson, qui est en vedette sur le timbre.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/150canada


Le Marathon de l'espoir

En 1980, Terry Fox entreprend de traverser le pays à la course alors qu'il porte une jambe artificielle. Sa quête demeure à ce jour un symbole de courage et d'espoir.

Certains Canadiens ont marqué à jamais l'histoire par leur détermination et leur courage. Terry Fox est l'un d'eux. En 1980, son Marathon de l'espoir a su inspirer et captiver tout un pays. Son exploit remarquable a changé la perception qu'avait le public des personnes handicapées et a contribué à réduire les obstacles auxquels elles sont confrontées. Depuis 1981, l'année de son décès, la Fondation Terry Fox et la course annuelle Terry Fox ont permis d'amasser plus de 700 millions de dollars à l'échelle mondiale pour la recherche sur le cancer. L'Institut de recherche Terry Fox a été fondé en 2007 à Vancouver et vise à améliorer le pronostic vital des patients atteints de cette terrible maladie.

Terry Fox n'avait que 18 ans lorsqu'il a reçu un diagnostic de cancer des os et qu'il a subi une amputation de la jambe droite. Trois ans plus tard, il a entrepris son Marathon de l'espoir avec une jambe artificielle, courant presque un marathon par jour (plus de 40 kilomètres) pendant 143 jours. Il a ainsi parcouru plus de la moitié du Canada. Il a couru 5 373 kilomètres avant que le cancer ne se propage à ses poumons et l'oblige à s'arrêter à Thunder Bay, en Ontario. Terry Fox est décédé le 28 juin 1981, moins de 10 mois après avoir interrompu son marathon, et un mois avant son 23e anniversaire.

Le 25 mai dernier, Judith Fox, la sœur de Terry Fox, et le maire de St. John's (T.-N.-L.) Dennis O'Keefe se sont joints à Postes Canada lors du dévoilement du timbre Canada 150 consacré au Marathon de l'espoir.

Terry Fox nous a appris à toujours garder espoir et à croire qu'absolument tout est possible. Il nous a prouvé que chaque petit geste peut contribuer à changer les choses. C'est une histoire que nous sommes honorés de raconter.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/150canada


Le Canadarm

En 1981, le Canadarm, la plus célèbre réalisation robotique du pays, quitte la Terre pour rejoindre l'espace. 

À peine deux ans après le centenaire du Canada en 1967, le monde entier a regardé deux astronautes marcher sur la Lune pour la première fois. Les Canadiens, qui étaient déjà doués d'un esprit novateur, étaient fascinés par l'espace. Ils ont vite joué un rôle clé dans le développement des technologies spatiales.

Le 13 novembre 1981, le Canadarm a fait ses débuts dans l'espace à bord de la navette spatiale Columbia. Le célèbre bras a confirmé le savoir-faire canadien en robotique, et il a marqué le début d'une étroite collaboration entre le Canada et la NASA en ce qui concerne les vols spatiaux habités. Pendant 30 ans, il a servi à déplacer des astronautes, des satellites et du matériel dans l'espace jusqu'à sa mise hors service à la fin du programme de navettes spatiales en 2011. Aujourd'hui, son héritage se perpétue avec le Canadarm2 et Dextre, des robots de pointe canadiens de la Station spatiale internationale. Il a également inspiré le développement de technologies destinées à l'industrie et à la médecine, notamment.

Les Canadiens se sont forgé une solide réputation en matière d'innovation dans les domaines de la santé, des communications et des transports. Alexander Graham Bell a fait son premier appel téléphonique en 1876 dans une campagne ontarienne. Puis, au début des années 1950, le chercheur John Hopps a mis au point le stimulateur cardiaque électronique externe, ce qui a mené à l'utilisation des stimulateurs cardiaques. Plus récemment, le premier appareil BlackBerry, qui a été introduit sur le marché en 1999, a rapidement révolutionné le secteur des téléphones intelligents.

Jeremy Hansen a dévoilé notre timbre consacré au Canadarm dans une vidéo enregistrée à l'école publique Glen Ames Senior de Toronto le 28 avril dernier.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/150canada


La Constitution et la Charte canadienne des droits et libertés

La Loi constitutionnelle de 1982 donne au Canada l'accès à la pleine souveraineté, et la Charte canadienne des droits et libertés offre une protection à chaque citoyen.

Le 17 avril 1982, plus de 30 000 personnes se sont rassemblées sous la pluie devant la Tour de la Paix sur la Colline du Parlement pour voir Sa Majesté la reine Elizabeth II et le premier ministre Pierre Elliott Trudeau signer la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982.

Ce document donnait au Canada le plein contrôle sur les futures modifications constitutionnelles, une étape charnière vers son indépendance. Jusque-là, seul le Parlement britannique pouvait modifier notre Constitution. La Loi constitutionnelle de 1982 a rapatrié l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, qui a ainsi changé de nom pour devenir une loi essentiellement canadienne que seul le gouvernement du Canada pouvait modifier. La Loi intègre également la Charte canadienne des droits et libertés, qui garantit les droits et libertés fondamentaux de tous les Canadiens.

La Charte a sans contredit changé le Canada et notre façon de vivre. Elle renforce les libertés civiles et limite davantage les pouvoirs de la police. Elle affirme que toutes les personnes sont égales aux yeux de la loi, et qu'elles ont toutes droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, une garantie qui s'est avérée cruciale pour les minorités. La Charte est un symbole national important pour les Canadiens et elle a servi de modèle dans l'élaboration de lois portant sur les droits de la personne dans d'autres pays. Elle a valu au Canada les éloges du monde entier à titre de société juste et équitable.

Le dévoilement a eu lieu à l'endroit même où la reine Elizabeth II, le premier ministre Pierre Elliott Trudeau et les architectes des négociations qui ont mené au rapatriement de la Constitution et à la création de la Charte ont marqué l'histoire en 1982.

Postes Canada a dévoilé le timbre Canada 150 consacré à la Constitution le 3 mai dernier sur la Colline du Parlement.

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Le Nunavut

La naissance d'un vaste territoire canadien. Le Nunavut voit le jour en 1999, résultat de l'accord sur les revendications autochtones le plus important de l'histoire canadienne.

La création du Nunavut, le 1er avril 1999, a été célébrée en grand par des feux d'artifice, et des danses et jeux inuits. Résultat de l'accord sur les revendications autochtones le plus important de l'histoire canadienne et de la séparation des Territoires du Nord-Ouest en deux, l'ajout de ce territoire est la première grande révision de la carte politique du pays depuis l'entrée de Terre-Neuve-et-Labrador dans la Confédération en 1949. Il a fallu des décennies pour que le Nunavut, qui signifie « notre terre » en inuktitut, voit le jour. Bon nombre des habitants de ce territoire sont des Inuits qui peuplent cette grande région de l'archipel Arctique depuis environ 4 000 ans.

Le Nunavut est l'un des territoires à plus forte croissance démographique du Canada et sa population est également l'une des plus jeunes, ce qui le place à l'avant-plan dans l'avenir du pays. Il s'étend sur près d'un cinquième du Canada, regroupant une grande partie de l'Arctique, et abritant le lieu habité le plus au nord de la planète : le site d'Alert. Riche de sa faune et de ses ressources naturelles, le Nunavut est un territoire à l'avenir prospère, où la conservation et le développement sont guidés de façon responsable par les connaissances et les besoins locaux.

Ce timbre, qui célèbre le plus récent territoire du Canada et ses habitants, a été dévoilé le 30 mai dernier à l'Assemblée législative du Nunavut à Iqaluit. Des invités de marque, dont des représentants du gouvernement du Nunavut, d'autres personnes distinguées et des cadres supérieurs de Postes Canada, ont rendu hommage à un Nunavut qui appuie les valeurs des Inuits, renforce l'utilisation de la langue inuite et collabore avec ses voisins circumpolaires.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/150canada


Le mariage égal

Le long cheminement vers l'égalité en matière de mariage culmine en 2005 lors de l'adoption de la Loi sur le mariage civil. Le Canada devient alors le quatrième pays à accorder aux couples de même sexe le droit de se marier.

Pendant des années, les membres de la communauté LGBTQ au Canada ont lutté pour la pleine égalité juridique, chacune de leur victoire servant de tremplin vers une autre. Mais jusqu'à environ une dizaine d'années, les Canadiens ne pouvaient pas se marier légalement à une personne du même sexe qu'eux.

Ce timbre souligne le cheminement vers l'égalité en matière de mariage au Canada.

En janvier 2001, le pasteur Brent Hawkes, activiste communautaire et ministre à l'Église communautaire métropolitaine de Toronto, a publié des bans, des licences de mariage alternatives en vertu de la loi de l'Ontario pour les cérémonies à l'église. Il a ensuite célébré le mariage d'un couple de gais et d'un couple de lesbiennes. Lorsqu'un responsable municipal a refusé de délivrer des licences de mariage pour ces unions, l'église a poursuivi la Ville de Toronto, la province et le gouvernement fédéral. Le 12 juillet 2002, la Cour supérieure de l'Ontario a statué qu'il était inconstitutionnel d'interdire le mariage aux personnes de même sexe et que cela représentait une violation de la Charte canadienne des droits et libertés. L'année suivante, l'Ontario est devenu la troisième instance législative au monde à reconnaître le mariage entre conjoints de même sexe. Puis, grâce au travail de militants dévoués partout au pays, huit provinces et territoires lui ont emboîté le pas.

Le 20 juillet 2005, en adoptant la Loi sur le mariage civil, le Canada est devenu le quatrième pays à légiférer sur l'égalité en matière de mariage.

Le 9 mai, Postes Canada a dévoilé le timbre dans les locaux de l'organisme municipal The 519, qui défend les droits de la communauté LGBTQ et lutte pour son inclusion.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/egal


Les Jeux olympiques

Nos timbres et les récits qui les accompagnent explorent l'incidence de ces olympiades et célèbrent les qualités athlétiques, mais aussi l'esprit humain.

L'histoire des Jeux olympiques au Canada est riche en moments marquants. La victoire de Greg Joy, qui a remporté la médaille d'argent en saut en hauteur à Montréal, celle de la patineuse artistique Elizabeth Manley, qui a décroché l'argent à Calgary, ou encore celle du skieur acrobatique Alexandre Bilodeau, qui a gagné la première médaille d'or remportée par le pays en sol canadien durant l'épreuve des bosses, n'en sont que quelques exemples. Nos athlètes ont décroché 14 médailles d'or à Vancouver, un nombre record jamais remporté par un pays lors des mêmes Jeux olympiques d'hiver.

Les Canadiens ont toujours célébré les réalisations de leurs athlètes olympiques, mais ces victoires sont encore plus mémorables quand elles sont décrochées au pays. Trois Jeux olympiques ont eu lieu au Canada : les Jeux d'été de 1976 à Montréal, les Jeux d'hiver de 1988 à Calgary et les Jeux d'hiver de 2010 à Vancouver. Des milliers de Canadiens ordinaires ont porté l'emblématique flamme durant les relais.

Les Jeux olympiques nous ont rendus encore plus fiers. Ils ont laissé une marque indélébile sur le Canada, qu'ils ont fait briller sur la scène internationale. Ils ont donné lieu à des moments historiques, en plus d'être une source d'inspiration à la fois pour les Canadiens et des générations d'olympiens. Aujourd'hui, l'héritage des Jeux de Montréal, de Calgary et de Vancouver se perpétue grâce aux anciennes installations, où les athlètes continuent à s'entraîner. L'histoire des Jeux olympiques au Canada est formidable.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/150canada


La gloire paralympique

Nous marquons deux événements importants en sol canadien : les Jeux paralympiques de 1976 et 2010.

Le Canada est au premier plan du mouvement paralympique depuis des décennies et il a participé à tous les Jeux paralympiques d'été et d'hiver depuis 1968. Cette année-là, grâce au Dr Robert Jackson, un chirurgien orthopédique de Toronto, 22 athlètes canadiens en fauteuil roulant ont pu prendre part aux Jeux paralympiques d'été à Tel-Aviv, en Israël. Depuis, les athlètes paralympiques du Canada sont des modèles de courage et de détermination, et ils repoussent les limites de l'endurance physique et mentale.

Le Canada a fièrement organisé deux Jeux paralympiques. Les efforts du Dr Jackson lui ont permis d'organiser ses premiers jeux paralympiques à Toronto en 1976. La Torontolympiad était ouverte aux athlètes amputés ou ayant un handicap visuel. En 2010, les Jeux paralympiques d'hiver ont eu lieu à Vancouver, où les Canadiens ont remporté 10 médailles d'or.

Les athlètes paralympiques canadiens se classent parmi les meilleurs au monde. Dans le cadre de la Torontolympiad, Arnold Boldt a établi des records du monde en saut en hauteur ainsi qu'en saut en longueur, et le nageur Tim McIsaac a entrepris une carrière qui lui a valu en tout 28 médailles, ce qui fait de lui le paralympien le plus décoré au pays. L'athlète de course en fauteuil roulant Chantal Petitclerc, qui est maintenant sénatrice, a décroché 14 médailles d'or, 5 médailles d'argent et 2 médailles de bronze entre 1992 et 2008, lorsqu'elle a été nommée athlète canadienne de l'année. Aux Jeux paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver, la skieuse para-alpine Lauren Woolstencroft (en vedette sur le timbre) est devenue la première paralympienne canadienne à remporter cinq médailles d'or au cours des mêmes Jeux d'hiver. Le skieur nordique paralympique Brian McKeever, qui a marqué l'histoire en participant aux Jeux olympiques et paralympiques en 2010, a décroché 3 médailles d'or aux Jeux paralympiques de Vancouver et a maintenant à son actif 13 médailles, dont 10 médailles d'or.

Ce timbre a été dévoilé à Vancouver en compagnie de certains de nos athlètes paralympiques les plus médaillés.

Pour des entrevues et des vidéos, et pour tout savoir : postescanada.ca/150canada