Notre voyage à travers les merveilleux sites du patrimoine mondial de l’UNESCO au Canada se poursuit par un troisième jeu : trois timbres des envois à destination des États-Unis et deux figurines du régime international. Cette série prisée est produite en concurrence avec une quatrième émission de timbres courants du régime intérieur, qui seront mis en circulation plus tard cette année. Cela est en réponse à de nombreuses demandes de timbres illustrant la beauté naturelle et culturelle de notre pays.

C’est dans la portion canadienne de cet ensemble écologique de 97 000 kilomètres carrés, intacte sauf pour la présence historique d’Autochtones, comprenant le parc national et la réserve de parc national Kluane, au Yukon, et le parc provincial Tatshenshini-Alsek, en Colombie-Britannique, qu’on trouve la plupart des montagnes les plus élevées d’Amérique du Nord et les plus grands champs de glace en dehors des calottes polaires. Le Wrangell-St. Elias National Park and Preserve et le Glacier Bay National Park and Preserve, en Alaska, s’y ajoutent pour former la première inscription binationale sur la Liste du patrimoine mondial.

Le parc provincial Dinosaur (2), situé dans les bad-lands du sud-est de l’Alberta, contient la plus importante concentration de fossiles de dinosaures de la période du crétacé supérieur (il y a 75 millions d’années) jamais découverte (plus de 40 espèces). Le recul glaciaire, au dernier âge glaciaire il y a environ 13 000 ans, créa la vallée de la rivière Red Deer, ainsi que les cheminées de fées, les mesas isolées et les basses ravines des bad-lands. Les fouilles entreprises dans les années 1880 sur ce site de 27 kilomètres aux abords de la rivière Red Deer ont permis d’excaver plus de 300 squelettes de dinosaures. Ces squelettes sont aujourd’hui exposés dans les musées partout dans le monde.

Le parc national Wood Buffalo est l’incarnation même du Nord canadien. Ses 44 807 kilomètres carrés comprennent de vastes forêts boréales, des plaines et certaines des plus grandes et des dernières prairies d’herbe et de laîche vierges en Amérique du Nord. Ces prairies, qui abritent le plus important troupeau de bisons en liberté de la planète, sont l’aire naturelle de nidification de la dernière volée au monde de grues blanches d’Amérique et comprennent certaines aires de nidification du faucon pèlerin.

L’idée d’unir deux parcs nationaux, soit le parc national des Lacs-Waterton en Alberta et le parc national Glacier au Montana, a tout d’abord été proposée en 1931 par les clubs Rotary de l’Alberta et du Montana. Un an plus tard, les deux parcs créent le parc international de la paix Waterton-Glacier, le premier du genre au monde visant à promouvoir la paix et l’amitié entre pays. Ce parc abrite une faune extrêmement diversifiée, notamment un troupeau de wapitis, qui migrent annuellement entre leur habitat estival dans les montagnes du parc Glacier et leur habitat hivernal dans les prairies du parc Waterton. La présence d’Autochtones dans la région remonte à 12 000 ans, et plusieurs endroits dans le parc revêtent une valeur particulière pour ces derniers. En fait, le parc international de la paix Waterton-Glacier est situé sur les terres de trois nations : le Canada, les États-Unis et la Confédération des Pieds-Noirs.

En 2013, le Comité du patrimoine mondial a inscrit la station baleinière basque de Red Bay à la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les baleines noires et les baleines boréales, qui abondaient autrefois dans le détroit de Belle Isle, ont attiré les pêcheurs du pays basque au XVI^e siècle. C’est ainsi qu’une industrie prospère reposant sur la production de l’huile de baleine s’est développée sur la côte du Labrador au cours du XVIe siècle. Également un lieu historique national du Canada, Red Bay comprend des vestiges de fonderies, de tonnelleries, d’ateliers, de logements temporaires et de quais, ainsi que des restes osseux des baleines. Des épaves subaquatiques de bateaux, dont quatre baleiniers et quelques bateaux plus petits utilisés pour la chasse à la baleine, constituent un témoignage des techniques de construction navale européennes du XVI^e siècle.